Félix Braz et Francine Closener présentent le système d’alerte d’enlèvement des mineurs «AMBER Alert» (21.01.2016)

©MJUST / Jeannot Berg
Francine Closener, secrétaire d’État à la Sécurité intérieure; Félix Braz, ministre de la Justice; Frank Hoen, président de "AMBER Alert Europe"

En date du 21 janvier 2016, le ministre de la Justice Félix Braz et la secrétaire d’État à la Sécurité intérieure Francine Closener ont présenté le système d’alerte d’enlèvement de mineurs «AMBER Alert» qui sera mis en place prochainement au Luxembourg. La conférence de presse a eu lieu en présence de Frank Hoen, président/fondateur d'«AMBER Alert Europe».

«AMBER Alert Luxembourg» est une coopération entre le ministère de la Justice, le ministère de la Sécurité intérieure, le Parquet général et les Parquets, la police grand-ducale et «AMBER Alert Europe». Le système «AMBER Alert Luxembourg» est gratuitement mis à disposition par «AMBER Alert Europe», l'alerte européenne «Child Rescue» et le réseau de police pour les enfants disparus (Police Network for Missing Children).

«AMBER Alert Europe» est une organisation internationale à but non lucratif avec 18 membres (police, ministères et ONG) dans 14 pays. Son réseau de police se compose de plus de 35 experts représentant les forces de l'ordre de 12 pays de l'UE. Les objectifs d’«AMBER Alert Europe» sont soutenus par plus de 150 membres du Parlement européen.

Par la signature de l’accord de coopération, le Luxembourg se donne les moyens et outils nécessaires pour informer rapidement et par de nombreux canaux le grand public en cas d’enlèvements d’enfants. L’alerte est lancée par la police sur ordre du Parquet compétent.

Une «AMBER Alert» est un message d'urgence à l'échelle nationale qui est émis lorsque la police craint que la vie d'un mineur enlevé ou disparu est en danger imminent. L’objectif recherché par une «AMBER Alert» est que toute la population se mobilise pour rechercher le mineur disparu. Une photo de l'enfant disparu est instantanément visible sur différents supports comme par exemple à la télévision, dans les gares, à l’aéroport etc.

À côté des organes de presse écrite, parlée et télévisée, une collaboration active avec les CFL et notamment la Mobilitéitszentral sera mise en place. S’y ajoutent les compagnies aériennes, et le ministère du Développement durable et des Infrastructures pour ce qui est notamment des panneaux d’affichage sur les autoroutes et le système CITA.

L’alerte «AMBER Alert» est également partagée via SMS, e-mail, Twitter, Facebook, les applications «Apps» et sur différents sites Web. Toutes ces publications simultanées font sensiblement augmenter les chances de retrouver le mineur vivant. À ce niveau, les opérateurs de télécommunication, qui sont également parties prenantes au projet, jouent un rôle prioritaire.

Des parties du système d’alerte peuvent aussi être utilisées en cas de disparition inquiétante d’un mineur, qui concerne un mineur dont les autorités policières et judiciaires ont des indices qu’il se trouve dans une situation de danger immédiat et sérieux sans qu’il ne réponde pour autant aux critères nécessaires au déclenchement d’une «AMBER Alert».

Afin d’attirer l’attention de la population, ces avis de recherche peuvent être partagés à l'échelle nationale ou peuvent être envoyés à des régions géographiques spécifiques ou de groupes cibles particuliers (par exemple, le personnel des chemins de fer ou du secteur des transports).

À la fin de la conférence de presse, l’accord de coopération entre le ministère de la Justice, le ministère de la Sécurité intérieure et «AMBER Alert Europe» a été signé entre les parties présentes.

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