Henri Kox a participé au Conseil "Justice et affaires intérieures" de l'UE

Le 8 juin 2021, le ministre de la Sécurité intérieure, Henri Kox, a participé, pour ce qui est du volet de la sécurité intérieure, à la réunion des ministres chargés des affaires intérieures de l'UE. Pour la première fois depuis le début de la pandémie COVID-19, les ministres chargés des affaires intérieures se sont réunis physiquement au Luxembourg.

  1. ©Conseil de l'Union européenne

    Henri Kox, ministre de la Sécurité intérieure
  2. ©Conseil de l'Union européenne

    Conseil JAI au European Convention Centre Luxembourg 8 Juin 2021
  3. ©Conseil de l'Union européenne

    Premier conseil JAI en présentiel depuis le début de la pandémie COVID-19 au European Convention Centre Luxembourg 8 Juin 2021

Europol

Lors de cette rencontre, la présidence portugaise a présenté un rapport sur les progrès effectués dans les négociations relatives à la refonte de la base juridique d'Europol. Celle-ci est encore vivement discutée au niveau des groupes de travail concernés du Conseil de l'UE. Il s'agit notamment de renforcer la coopération de l'agence avec les parties privées et de clarifier sa possibilité de traiter de larges volumes de données ainsi que de renforcer son rôle en matière de recherche et d'innovation.

COVID-19

La présidence a ensuite invité les États membres à s'échanger sur l'impact de la COVID-19 sur la lutte contre la criminalité et les leçons tirées de cette dernière année difficile. Il a notamment été question des actions à privilégier en vue de renforcer la résilience et la préparation des acteurs de la sécurité intérieure afin d'adresser les conséquences de cette pandémie, mais également en vue de futures crises éventuelles. Dans ce contexte, les ministres ont fait le point sur la nouvelle stratégie sur le crime organisé 2021-2025 et les résultats opérationnels de la plateforme multidisciplinaire européenne pour la lutte contre les menaces criminelles (EMPACT).

Intelligence artificielle

La discussion des ministres a également porté sur la récente proposition de la Commission européenne pour un règlement sur l'intelligence artificielle. Alors que celle-ci est initialement négociée au sein du groupe Télécommunications, des retombées inévitables se situent au niveau des affaires intérieures. Ainsi, une évaluation préliminaire de l'impact de cette proposition sur la sécurité intérieure et l'utilisation des outils de type intelligence artificielle par les services répressifs a été effectuée. Le ministre de la sécurité intérieure, Henri Kox, s'est félicité de l'initiative visant à sensibiliser les ministres en charge des affaires intérieures au contenu de ladite proposition. À ce titre, le ministre Kox a estimé que "le grand défi réside dans le fait de nous doter d'un cadre réglementaire, qui prenne dûment compte des impératifs en matière de protection des données et de droits fondamentaux. Ceci est d'autant plus vrai que nous faisons face à des technologies émergentes dont les conséquences ne sont pas encore toutes prévisibles, tout en devant faire face aux contraintes opérationnelles du travail des services répressifs".

Communiqué par le ministère de la Sécurité intérieure

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