Prise de position de la part du ministre de la Sécurité intérieure, Henri Kox, suite au communiqué "Quand la victime est punie…" signé par cinq associations luxembourgeoises

L'affaire d'une femme en situation de séjour irrégulier, victime présumée d'exploitation et violences, a été portée à l'attention du ministre par la presse en date du 24 juin 2021. Le courrier dont il est question dans le communiqué de presse du 24 juin, n'est finalement arrivé au ministère de la Sécurité intérieure, que le 29 juin 2021.

Alors qu'aucune prise de contact n'avait été entreprise préalablement à la publication du communiqué de presse conjoint des associations ASTI, CID Fraen an Gender, CLAE, Finkapé et Time for Equality, le ministère de la Sécurité intérieure s'est concerté sans attendre avec la police grand-ducale, en vue d'analyser les faits avancés. Sans informations supplémentaires à disposition, l'affaire en question n'a avant le 29 juin pas pu être identifiée.

Il est à noter que la police grand-ducale agit selon les missions et devoirs qui lui sont confiés par la loi du 18 juillet 2018 sur la police grand-ducale et qu'elle exerce ses missions dans le cadre de ses compétences, qui n'incluent pas l'analyse du statut des personnes en situation irrégulière.

Le ministre souligne qu'une collaboration et un échange avec ses partenaires ministériels est une priorité pour que chacun puisse exercer au mieux ses missions et selon ses attributions, mais aussi qu'il lui importe de rester disponible pour des échanges avec la société civile et les associations. Les services du ministère de la Sécurité intérieure et de la police grand-ducale se tiennent à la disposition des associations en vue d'un échange.

Communiqué par le ministère de la Sécurité intérieure

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